PAPE FRANCOIS
«La guerre des puissants contre les pauvres
a créé un abysse entre le riche et le pauvre.»
«Si l’Église n’est pas ancrée dans le Christ, elle n’est qu’une ONG… Quand on ne se confesse pas à Jésus, on se confesse à la mondanité du diable.»
Les droits de l'homme ne sont pas seulement violés par le terrorisme, la répression ou l'assassinat, mais aussi par les structures économiques qui créent d'énormes inégalités.
«Dans notre diocèse, il y a des prêtres qui refusent de baptiser les enfants nés de mères célibataires parce qu’ils ont été conçus en dehors de la sainteté du mariage. Ces prêtres-là sont aujourd’hui des hypocrites. Ces prêtres-là séparent le peuple de Dieu du salut. Une pauvre fille qui a eu le courage de porter seule son enfant doit se déplacer de paroisse en paroisse pour le faire baptiser! Ce n’est pas ce que Jésus nous enseigne.»
«Si moderne veut dire imiter le monde, l’Église ne le sera pas. L’Église doit être moderne
dans ses moyens de transmettre la Bonne Nouvelle […] Mais si elle veut être progressiste
en captant les idéologies, alors elle risque de devenir une ONG vide et adolescente.»
LE NOM DE FRANCOIS:
«Certains ne savaient pas pourquoi l’Évêque de Rome a voulu s’appeler François. Certains pensaient à François Xavier, à François de Sales, et aussi à François d’Assise. Je vais vous raconter l’histoire.
À l’élection, j’avais à côté de moi l’Archevêque émérite de Sao Paulo et aussi le Préfet émérite de
la Congrégation pour le Clergé, le Cardinal Claudio Hummes : un grand ami, un grand ami!
Quand la chose devenait un peu dangereuse, lui me réconfortait. Et quand les votes sont montés
aux deux tiers, l’applaudissement habituel a eu lieu, parce que le Pape a été élu. Et lui m’a serré
dans ses bras, il m’a embrassé et m’a dit : «N’oublie pas les pauvres !» Et cette parole est
entrée en moi : les pauvres, les pauvres. Ensuite, aussitôt, en relation aux pauvres j’ai pensé à
François d’Assise. Ensuite j’ai pensé aux guerres, alors que le scrutin se poursuivait, jusqu’à la fin
des votes. Et François est l’homme de la paix. Et ainsi est venu le nom, dans mon cœur : François
d’Assise. C’est pour moi l’homme de la pauvreté, l’homme de la paix, l’homme qui aime et préserve la création ; en ce moment nous avons aussi avec la création une relation qui n’est pas très bonne, non ? C’est l’homme qui nous donne cet esprit de paix, l’homme pauvre…
Ah, comme je voudrais une Église pauvre et pour les pauvres! Après, certains ont fait diverses plaisanteries : «Mais, tu devrais t’appeler Adrien, parce que Adrien VI a été le réformateur,
il y a besoin de réformer…» Et un autre m’a dit : «Non, non : ton nom devrait être Clément».
«Mais pourquoi ?». «Clément XV : ainsi tu te venges de Clément XIV qui a supprimé la Compagnie de Jésus !» Ce sont des plaisanteries…»
«Les événements de l’histoire demandent presque toujours une lecture complexe, qui parfois peut aussi comprendre la dimension de la foi. Les événements ecclésiaux ne sont certainement pas plus compliqués que les événements politiques ou économiques!
Cependant ils ont une caractéristique fondamentale particulière: ils répondent à une logique qui n’est pas principalement celle des catégories, pour ainsi dire, mondaines, et justement pour cela il n’est pas facile de les interpréter et de les communiquer à un public vaste et varié.
En effet l’Église, tout en étant certainement aussi une institution humaine, historique, avec tout ce que cela comporte, n’a pas une nature politique, mais essentiellement spirituelle : elle est le Peuple de Dieu, qui marche vers la rencontre avec Jésus-Christ.
C’est seulement en se mettant dans cette perspective qu’on peut rendre pleinement raison de ce que
l’Église catholique accomplit.
Le Christ est le Pasteur de l’Église, mais sa présence dans l’histoire passe par la liberté des hommes :
parmi eux l’un est choisi pour servir comme son Vicaire, Successeur de l’Apôtre Pierre, mais le Christ
est le centre, non le Successeur de Pierre : le Christ.
Le Christ est le centre. Le Christ est la référence fondamentale, le cœur de l’église. Sans lui, Pierre et l’Église n’existeraient pas et n’auraient pas de raison d’être.»
AUX JOURNALISTES:«Je vous avais dit que je vous aurais donné de grand cœur ma bénédiction.
Étant donné que beaucoup d’entre vous n’appartiennent pas à l’Église catholique, d’autres ne sont pas croyants, j’adresse de tout cœur cette bénédiction, en silence, à chacun de vous, respectant la conscience de chacun, mais sachant que chacun de vous est enfant de Dieu. Que Dieu vous bénisse.»
«Si l’Église n’est pas ancrée dans le Christ, elle n’est qu’une ONG… Quand
on ne se confesse pas à Jésus, on se confesse à la mondanité du diable.»
«Mes frères, que Dieu puisse vous pardonner ce que vous venez de faire.»
«Faisons chemin ensemble… Un chemin de fraternité, d’amour, de confiance mutuelle. Prions pour le monde, pour qu’il y ait une plus grande fraternité.»
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 36 autres membres